Ce matin j’ai retrouvé mon circuit de jogging du 1er confinement.
Les souvenirs remontent par vagues. Puis je réalise que si le trajet n’a pas changé, la personne parcourant ce trajet et sa vie ont drastiquement changés d’un confinement à l’autre. Je peux même dire que ma vie a basculé.
Et pour une fois, je vois la comparaison comme bénéfique. Bénéfique car elle me montre le chemin parcouru ces 5 derniers mois.
Que ce chemin est libérateur ! Il me délivre de vieux schémas, m’offre la possibilité de m’émanciper.
Que ce chemin est réparateur ! Il me rapproche de mon essence, de mon « sat nam » (véritable identité en sanscrit).
Quand j’ai dit que le trajet n’a pas changé ce n’est pas tout à fait juste. Car si le soleil brille aujourd’hui comme ce fut le cas au 1er confinement, les bourgeons et les fleurs de cerisiers ont laissé la place aux feuilles d’automnes multicolores. Alors je m’émerveille devant les chefs d’œuvres de l’artiste Dame Nature et souris.