Hier j’ai écouté l’interview de Sébastien Bohler sur le podcast Métamorphose d’Anne Guesquière. Il y est question de l’importance vitale du sens. A la 46’27´´ il aborde le sacré et le rituel comme moyens de construire du sens. « Le rituel fonde la confiance parce qu’il crée un sentiment d’appartenance et la conviction que les autres voient le monde comme vous (…) Savoir que les autres voient le monde comme vous et sont attachés aux mêmes valeurs que vous et sont capables de sacrifier beaucoup pour ces valeurs, ça crée le potentiel d’une coopération gigantesque. Ça peut tout changer ».
J’ai longtemps vécu coupée du sacré. Les seuls rituels que je pratiquais se résumaient à fêter les anniversaires, Noël ou encore la fête des mères. Des rituels très consuméristes !
Depuis quelques années le sacré s’est invité dans ma vie et j’ai découvert la beauté des rituels: les rituels de passage (changement de saison, d’année…), les rituels de guérison (du féminin, des lignées…), les rituels en lien avec la lune (nouvelle lune, pleine lune)… Le rituel ouvre un espace sacré où on se connecte à plus grand que soi. Rien à forcer, rien à attendre, juste être là, ressentir et plonger le coeur ouvert dans l’expérience.
Hier soir, pour la pleine lune du 31/10 veille de la Toussaint, j’ai participé à un rituel collectif animé par Camille Sfez et Boris Cailloux. Malgré la distance j’ai ressenti la connexion à l’énergie du groupe et goûté à la magie de la cérémonie. J’étais accompagnée par la chaleur des bougies, la délicatesse des pétales de rose et le soutien de mes ancêtres pour traverser ce passage chaotique et me préparer à renaître. Belle traversée du mystère à tous.