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Les 7 signes qui révèlent que tu es une Workaholic

Être une femme active, indépendante, peut être une source de fierté et d’accomplissement. Cependant, il est essentiel de surveiller les signes qui pourraient indiquer que tu es devenue une workaholic. Car oui, être dévouée à ta carrière est admirable, mais cela ne doit pas se faire au détriment de ton bien-être et de ta santé. Voici les sept signes qui selon moi, pourraient indiquer que tu es sur le point de franchir cette limite (ou que tu l’as déjà franchie).

 

C’est quoi une workaholic ?

Une workaholic est une personne pour qui la valeur travail est tellement importante qu’elle surinvestit son activité professionnelle au détriment de sa vie familiale et sociale. Le travail prend toute la place. Une workaholic vit travail, pense travail, rêve travail.

Au-delà d’empiéter sur sa vie personnelle, le travail empiète aussi sur ses heures de sommeil et c’est souvent le début de la descente aux enfers. Car qui dit manque de sommeil dit perte d’efficacité, émotions à fleur de peau, perte de patience, irascibilité, augmentation du stress qui empêche le repos et le cercle vicieux s’installe.

La bonne nouvelle c’est qu’on peut en sortir, j’en suis la preuve vivante ! Voyons déjà si tu es concernée.

 

Les 7 signes qui révèlent que tu es une workaholic

1. Ta vie devient ton travail

Si tu te retrouves fréquemment à quitter le bureau bien après l’heure officielle, ou si tu as tendance à annuler des engagements sociaux ou encore à négliger tes loisirs à cause du boulot, cela pourrait être un signe que tu es une workaholic. J’en était arrivée à avoir la sensation que j’étais mariée à mon travail. Mon cas était grave !
Bien que l’engagement soit une qualité appréciée, il est important de définir et poser des limites pour éviter l’épuisement professionnel. Ta vie en dehors du travail est tout aussi importante que ta carrière.

CONSEIL : Fixe-toi une heure de fin.
Planifier régulièrement une activité de loisir, être impliquée dans une association ou encore donner RDV à des ami.e.s pour un verre est un très bon moyen pour « te forcer » à partir et respecter ton besoin de divertissement.

 

2. Tu es obsédée par ton boulot en dehors des heures de travail 

Si tu as du mal à décrocher de ta boîte mails pendant ton temps libre, ou à travailler le soir voire même le week-end, il est temps de reconsidérer ton rapport au travail. Le workaholisme te guette !
Tu as beau savoir qu’il est important de déconnecter, tu ne peux pas t’empêcher de répondre à tes mails sur le trajet du retour si tu es en transport en commun ou passer des coups de fil si tu rentres en voiture. Quant à réouvrir ton ordinateur le soir après le dîner pour répondre à tes mails ou préparer une « pres’ », c’est devenu un réflexe qui fait que tes journées de travail sont passées de 2 à 3 demi-journées.
Être constamment connectée peut entraîner un épuisement mental. Je sais de quoi je parle !

CONSEIL :

  • Fixe-toi des heures dédiées à la vérification et à la réponse de tes emails. En dehors de ces heures-là, désactive les notifications pour t’accorder une pause bien méritée.
  • Quant à travailler le soir, rappelle-toi : plus tu en fais, plus tu auras à en faire ! Alors ça ne tient qu’à toi d’accepter d’en faire raisonnablement et d’avoir du retard sur tes mails et tes échéances.


3. Tu éprouves de la difficulté à déléguer

La croyance que personne d’autre ne peut faire le travail aussi bien que toi ou que ça sera plus rapide que tu le fasses toi, est un signe classique chez les workaholics.Cette mentalité peut entraîner une surcharge de travail et te priver de précieuses occasions d’apprentissage et de développement pour tes collègues ou ton équipe.

CONSEIL : Apprends à faire confiance à tes collaborateurs et à déléguer les tâches appropriées. Tu pourras goûter à la joie immense d’être agréablement surprise par leurs propositions. Propositions auxquelles toi toute seule tu n’aurais jamais pensé. Et cela te libérera du temps pour te concentrer sur les aspects essentiels de ton job.

 

4. Tu te racontes que tu es indispensable et ne t’autorises pas à dire NON

Si l’idée de passer à côté d’un projet t’es insupportable, que tu te tords en 12 pour faire rentrer une réunion dans ton agenda quitte à te lever à 5h du matin ou finir à 22h à cause du décalage horaire, il est temps de reconsidérer la place de ton travail dans ta vie.
Apprendre à dire non à des projets/des réunions ne va pas faire de toi une « je m’en foutiste » et te permettra de trouver un rythme de travail écologique sur la durée.

CONSEIL : À chaque fois qu’on te propose un projet ou une réunion, prends le temps de sentir si c’est OUI ou NON pour toi. Fais confiance à ton corps, il a la réponse. Si ça se serre dans ton plexus c’est que c’est plutôt non. Et si c’est « je ne sais pas » alors ça veut dire que c’est « non pour l’instant ».


5. Tu te sens coupable de prendre des pauses 

Si l’idée de prendre ne serait-ce qu’une pause déjeuner te remplit de culpabilité. Que tu es tellement à fond que tu t’interdis la moindre pause café avec tes collègues. Ou encore, si la seule pause que tu t’autorises quand vraiment t’en peux plus c’est aller faire pipi (et c’est même pas toujours une pause si comme moi, tu amènes ton téléphone aux toilettes histoire de répondre à quelques emails !). Cela peut indiquer que tu es trop investie dans ton travail.
Le repos et la détente sont essentiels pour maintenir une performance optimale.

CONSEIL : Planifie-toi des pauses régulières dans ta journée.
Faire une pause ce n’est pas perdre du temps mais en gagner… sur le long terme. Faire une pause c’est prendre soin de toi. Et tu verras qu’après une pause tu es 2 fois plus efficace que si tu n’en avais pas fait. Contre intuitif non ?

 

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6. Partir en vacances est tellement coûteux en énergie que tu n’en prends presque pas 

Si l’idée de partir en vacances est géniale mais que tu vis une telle torture les 48h précédant ton départ que tu n’en prends presque pas, cela peut être un signe alarmant de workaholisme.
En effet, souvent le soir de tes vacances tu termines sur les rotules à 1h du matin. Tu voulais avoir enfin rayé toutes les actions de ta to do list, répondu au maximum d’email possibles, délégué les projets en cours, anticipé des demandes qui se feront pendant tes vacances…
Et avant même de partir tu angoisses déjà des 400 mails dans ta boîte-mail, des réunions dans tous les sens, de ton boss qui va te convoquer pour faire un point de retour et ton équipe qui va te sauter dessus… Vu comme ça, c’est sûr que ça ne donne pas trop envie de partir en vacances.

CONSEIL : Offre-toi des départs et des retours les plus doux possibles pour te donner envie de prendre tous tes congés annuels et pouvoir te ressourcer.
Autorise-toi à mentir sur ton jour de départ et ton jour de retour. Oui je sais on t’a toujours dit de ne pas mentir mais là c’est pour la bonne cause ! Dis que tu pars le jeudi pour avoir le vendredi sans aucune réunion et pouvoir tranquillement finir ta to do list. Dis que tu rentres le mardi pour avoir le lundi pour éplucher tranquillement tes mails, positionner les réunions qui sont tombées pendant tes vacances et reprendre tranquillement tes dossiers.


7. Tu places ta valeur personnelle dans ta réussite professionnelle

Si tu mesures ta valeur personnelle en fonction de ton succès professionnel, il est temps de reconsidérer tes priorités. Le travail est une facette de ta vie dans laquelle tu peux t’épanouir, mais ce n’est pas la seule qui définit ta valeur en tant qu’individu ni la seule dans laquelle tu peux grandir et apprendre.

CONSEIL : Identifie d’autres domaines de ta vie qui t’apportent satisfaction et épanouissement, tels que tes relations, tes passe-temps et tes accomplissements personnels. Pour ma part, j’ai nettement moins eu besoin de travailler quand je me suis investie dans une association qui me permettait de mettre mes talents au service d’un collectif et vivre des expériences très enrichissantes.

 

 

Conclusion, il est important que tu reconnaisses si tu as un ou plusieurs signes de workaholisme. J’ai longtemps coché les 7 cases donc bienveillance envers toi-même. Ces comportements sont des « œuvres d’art » – comme dirait Claudia Gaulé, une de mes enseignantes de Gestalt – que tu as mis en place pour être aimée, avoir de la reconnaissance et te sentir importante. Mais aujourd’hui tu peux décider de faire autrement.
Prends le temps de lire les conseils proposés, de les expérimenter s’ils te parlent et aussi de te créer tes propres astuces pour arriver à mettre la juste distance entre toi et ton travail.
Et rappelle-toi que prendre soin de toi et de tes besoins est essentiel pour une carrière durable et surtout pour t’épanouir dans ton travail sans te détruire.
Enfin n’oublie pas que ta valeur en tant que personne ne dépend pas uniquement de ton succès professionnel. Tu es beaucoup plus qu’une working girl.

Quels signes qui résonnent le plus pour toi ?
Y aurait-il un signe que j’ai oublié ?

Bon et en vrai, tu as sérieusement envie de regarder ton addiction au travail en face ?
Prends un RDV découverte gratuit qu’on en parle ensemble.

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