Presque
Je suis tombée par hasard sur la chanson « Presque » d’Alain Souchon et comme à chaque fois que je découvre une nouvelle chanson qui me plait je l’ai écouté en boucle !
Au refrain, les larmes me montent aux yeux « c’est presque toi, presque moi, ces amoureux dans la cour. C’est presque nous, presque vous, c’est presque l’amour ».
J’ai presque toujours perçu le mot « presque » dans son côté face, sa valeur négative. Oh je sais très bien pourquoi. Cet événement marquant de mon adolescence me revient : j’ai presque eu mention Bien au bac ce qui fut une énorme déception pour mon père, déception qu’il m’a bien fait sentir alors que tous les parents de mes amis sautaient de joie pour leurs enfants du simple fait qu’ils soient reçus.
« Presque » me renvoie à tous les lieux d’exigence abyssaux que je me suis efforcée d’essayer de combler en vain.
Cette chanson me permet de réaliser que j’ai bougé car en écoutant ces « presque » je perçois leur valeur positive, le côté pile. Je comprends alors que je ne pleure pas de tristesse mais que mon cœur pleure d’espérance d’un « c’est presque là », d’un « il manque trois fois rien », d’un « aie confiance ».
Merci Alain Souchon pour cette belle chanson-émotion qui me connecte à l’espérance.
#presque #esperance