Écouter un podcast Métamorphose pendant mon petit déjeuner est en train de devenir un rituel de ce deuxième confinement !
Ce matin j’ai choisi d’écouter Christophe André parler de liberté intérieure. Sujet fort à propos ! Il y explique que si la liberté extérieure – la liberté des conduites – se déploie dans l’espace de ce que permettent les lois républicaines, la liberté intérieure obéit à d’autres lois. Les lois de notre cerveau, de notre esprit, de notre ego. La 1ère n’est finalement pas si compliquée. Elle consiste à faire ce qu’on veut du moment que cela ne blesse/lèse pas autrui. La 2nde en revanche est beaucoup plus exigeante. Elle demande quotidiennement d’apprendre à bien cerner les lois de notre cerveau, de nos habitudes, de nos conditionnements pour arriver à s’en affranchir et ainsi accroître notre liberté intérieure.
Ces mots résonnent fort en moi. En janvier 2019, sur les terres cubaines, mon âme a mis les doigts dans la prise de la liberté intérieure. A cuba, la liberté intérieure flotte dans l’air, vibre au rythme de la salsa, rayonne dans la joie de vivre d’un peuple étant pourtant depuis des années sous contraintes.
Plus précisément, à Cuba j’ai initié ma libération vis à vis d’une autorité extérieure à qui je donne les pleins pouvoirs quand il s’agit de savoir ce qui est bon pour moi.
J’ai fait du chemin depuis ces derniers mois et je sens grandir en mois ma propre autorité et c’est joyeux. Pas toujours facile mais joyeux !
Ce confinement m’amène des TP (travaux pratiques) sur un plateau. Oui je suis confinée par décision d’une autorité extérieure qui pense savoir ce qui est bon pour moi ET EN MÊME TEMPS je me sens libre. Libre de décider de voir tout le positif de la situation : avoir du temps pour me reposer, du temps pour écrire, du temps pour être en lien avec les gens que j’aime. Et vous, quelle liberté le confinement vous fait-elle travailler ?