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Il m’a mis le coeur à l’envers

Mon frère m’a envoyé hier ce que Thomas, mon petit neveu de 3,5 ans, a réalisé à la garderie.

Je reçois le message alors que je rentre de faire les courses – la banalité du quotidien à son paroxysme – et mon corps réagit instantanément : je pleuris 😭😂.

Je pleuris parce que je suis touchée en plein cœur. Je pleuris parce que je sens tout l’amour de ce petit garçon dans ces lettres collées méticuleusement à l’envers et de droite à gauche. Je pleuris car je m’en veux de lui en vouloir quand il me dit « non pas Tatie Charlotte, je veux que ce soit Papa » alors que la veille ou le matin même nous avions passé des moments de complicité magnifiques. Je pleuris car j’aime cet enfant de tout mon cœur et que j’aimerai le voir plus souvent.

J’ai offert tout mon amour, ma patience, mon temps et mon énergie à ce petit bonhomme la semaine dernière sans rien attendre en retour.

Il me remercie à sa façon et c’est au-delà de tout ce que j’aurais pu imaginer 💗.

Ça me renvoie à Franck Lopvet et sa façon de parler de l’attente: on attend que l’amour arrive d’une façon bien spécifique, à un/des moment(s) bien précis… Du coup on sature notre espace de ces attentes et on passe à côté de signes d’amour qui arrivent autrement, par ailleurs, à d’autres moments.

Inconsciemment j’attendais de Thomas qu’il veuille tout faire avec moi quand je suis là vu que je ne le vois pas souvent. Comme une preuve d’amour. Je comprends aujourd’hui que ce n’est pas la quantité de temps passé avec lui mais la qualité des moments partagés ensemble qui compte.

Merci Thomas pour tes enseignements.

Je t’aime fort

Tatie ETTOLRAHC

#chroniquesvivantes #coeuralenvers #pleurir

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