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M’autoriser à avoir le choix

Le 30 septembre je suis allée à mon 1er RDV avec une thérapeute Gestalt sur Nantes. Appelons la GT1 pour Gestalt Thérapeute numéro 1. Elle m’avait été recommandée par ma thérapeute de Paris. Dans son cadre, GT1 souhaite recevoir son patient 4 fois avant de décider si oui ou non on s’engage toutes les deux dans l’aventure thérapeutique.
La semaine avant ce RDV une amie me partage les coordonnées d’une autre thérapeute Gestalt Nantaise, appelons la GT2 pour Gestalt Thérapeute numéro 2. 

La Charlotte d’avant qui respecte bien sagement les règles, se serait dit « j’ai déjà pris RDV avec GT1, je vais attendre les 4 RDV et si je sens que je ne veux pas continuer avec elle alors je contacterai GT2 ». 

La Charlotte d’aujourd’hui a agit d’une tout autre façon. J’ai appelé GT2 pour prendre un RDV. Je l’ai prévenu que j’avais déjà une séance prévue avec GT1 mais que je souhaitais la rencontrer également pour avoir le choix. Le RDV avec GT2 est fixé au 5 octobre. 

Le 30 septembre donc je rencontre GT1.
Je suis assez mal à l’aise d’avoir calé ce RDV avec GT2. Je décide de le poser en tout début de séance. Au fur et à mesure que je lui explique la situation je prends conscience que mon rapport au choix a changé. Plus précisément que cette situation parle de mon autorisation à remettre du choix dans ma vie.  

2 situations récentes me reviennent. 

La 1ère vis à vis de mon ancien boulot. Pendant plusieurs années je n’imaginais pas d’autres choix possibles que de rester dans cette entreprise. Aussi je m’épuisais à trouver des solutions au sein de l’entreprise. Quand j’ai fait mon burn-out, une nouvelle voie s’est ouverte : je pouvais rester ET je pouvais aussi partir. Deux choix étaient envisageables. J’élargissais le champ des possibles. 

La 2ème situation concerne la maternité. Pendant des années je ne me suis pas donné d’autre choix que d’avoir des enfants. Le temps passant, cela me mettait dans une urgence terrible pour moi et mes compagnons. A peine j’étais en relation que je me demandais intérieurement « est-ce que ça pourrait-être le père de mes enfants ? ». Pas très détendu comme entrée en matière !
J’ai récemment abordé ce sujet en thérapie et j’ai pu me visualiser mère d’une petite Zoé – et c’était magnifique – et femme sans enfant – ce qui était magnifique aussi. J’ai réouvert une voie totalement fermée. Je retrouvais la liberté d’avoir le choix. Je mettais de l’espace et de la sérénité à un endroit étriqué, tendu et rempli de stress. 

Sans le vouloir, depuis 2 ans je remets du choix dans ma vie. Et c’est bon.

« Nous sommes des être de choix et dès que nous n’avons plus le choix nous cassons, nous démolissons. Car par dessus tout ce que nous souhaitons c’est avoir le choix », Franck Lopvet. 

A la fin de la séance, GT1 me dit que c’est la première fois qu’elle est confrontée à cette situation d’une patiente qui rencontre une consoeur sans attendre les 4 RDVs. Que ça n’a pas été facile pour elle car elle a du s’adapter et changer le déroulé classique de sa première séance. Elle termine par me remercier de m’être autorisée à suivre mon besoin de choix. En m’autorisant je l’ai invitée à faire du nouveau, à changer ses habitudes et à entrevoir d’autres façon de vivre une première séance.
Je suis touchée par son partage. Quand je m’autorise à sortir du cadre je crée du nouveau dans mon environnement. Ouhaou, voilà une belle invitation à continuer !

Quelle est la dernière fois où vous vous êtes autoriser à avoir le choix? 

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