L’an dernier ma vie basculait. Ce que je ne savais pas alors c’est combien cette bascule serait apprenante, thérapeutique et transformatrice.

Un des premiers cadeaux de cette renaissance est ma reconnexion aux éléments et à leur sagesse:

FEU : j’ai brûlé ce qu’il y avait à bruler et je prends soin de ma nouvelle petite flamme encore fragile mais que je sens crépiter chaque jour un peu plus

AIR : en disant STOP je me suis offert de l’air, du temps pour guérir, pour respirer, pour explorer, pour m’explorer, pour rêver à nouveau.

TERRE : jusqu’à présent je vivais uniquement dans un temps linéaire (école maternelle —> école primaire, … —> prépa —> école d’ingénieur —> 1er emploi…). En quittant mon boulot je me suis reconnectée à la terre et à sa sagesse du temps cyclique, au début et à fin qui n’est rien d’autre que l’aube d’un nouveau début. « Vie, mort, vie » dont parle Clarissa Pinkola Estès dans « Femmes qui courent avec les loups ».

Alors que je me promène en forêt, longeant un ruisseau me chantant son histoire, je réalise que j’ai encore beaucoup à apprendre de la sagesse de l’EAU: me laisser porter par le courant, faire confiance à la vie et au fait qu’elle veut le meilleur pour moi, surfer sur la vague… Tout cela est loin d’être encore complètement fluide pour moi. Mon corps a été entraîné tel un G.I à contrôler, prévoir, anticiper… parce que « on sait jamais ». Alors déconstruire ces automatismes, fondés sur la peur d’un danger invisible va prendre du temps. Ça tombe bien j’en ai plein !

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