Je viens de m’amuser à faire le test sur la signification de mon prénom druidique. Je suis surprise par la résonance entre le texte et ce que je vis depuis quelques jours.

Ça pour tout ressentir je ressens tout !!

Depuis plusieurs jours je « pleuris » plusieurs fois pas jours à la lecture d’un message qui me touche, l’écoute d’une chanson qui me bouleverse, l’émerveillement devant un lever de soleil parisien…Oui oui en faisant abstraction des immeubles il y a des ciels magnifiques !!

D’abord j’explose en sanglots puis au bout d’un moment un fou rire me prend puis les sanglots reprennent puis le fou rire revient et ainsi de suite…

Je connais très bien cet espace, et je sais que quand je pleuris je guéris. Alors si une partie de moi se dit que je suis folle, l’autre est pleine de gratitude de ce processus d’auto-guérison dont mon corps est capable.

Longtemps je me suis blindée et cachée derrière un sourire permanent qui parfois affichait une vraie joie et parfois derrière lequel se dissimulait un mal-être terrible. Aux yeux des autres j’allais toujours très bien.

Depuis plusieurs années je m’autorise à faire tomber le masque de la fille qui va toujours bien pour laisser à voir quand je suis mal, triste, en colère. Ah travail ça m’a valu une réflexion intéressante de mon supérieur : « Charlotte, tu as une grande capacité à communiquer ton énergie. Quand tu vas bien tu rayonnes ce qui énergise et stimule tout le monde et c’est super par contre quand tu vas mal tu plombes tout le monde et ça ça va pas. J’aimerai que tu apprennes à faire écran ».

Sur le moment cette réflexion me fait culpabiliser puis très vite j’y vois le signe que je ne suis plus dans un jeu de rôle et que je suis devenue plus authentique dans mes ressentis. Merci pour ce feed-back qui éclaire cette belle avancée.

Et puis j’ai aussi eu des retours touchants des filles de mon équipe : « tu sais Charlotte dans tu te montres dans ta vulnérabilité tu deviens plus accessible, plus humaine et je me sens plus proche de toi, j’ai encore plus envie de te suivre ».

Alors oui c’est vrai c’est plus agréable pour les autres quand je vais toujours bien mais pour rien au monde je reviendrai en arrière car être un robot au sourire figé non merci !

Aujourd’hui je célèbre le vivant – les rires d’un jour, les pleurs du lendemain – je célèbre la puissance de l’impermanence car rien n’est figé, tout est mouvement…

Alors à moi de laisser la vie circuler à travers moi… et vivre, rire et pleurer aussi.

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